La kinésiophobie est définie par : « une peur excessive, irrationnelle et débilitante du mouvement et de l’activité physique, résultant d’un sentiment de vulnérabilité à une blessure douloureuse ou à une nouvelle blessure douloureuse ».

C’est pourquoi la kinésiophobie fait rentrer le patient dans une spirale de peur du mouvement et d’évitement de celui-ci.

Les facteurs de risque :

– idées reçues.
– le fait de souffrir d’une douleur chronique.
– l’âge.
– le sexe, les hommes semblent plus susceptibles de développer une kinésiophobie.
– le fait de vivre de manière indépendante ou en institution spécialisée.
– des croyances erronées sur ses capacités physiques évaluées à la baisse.

Les conséquences :

– une rééducation moins efficace
– des troubles psychologiques

Remédier à la kinésiophobie ?

– une reprise de l’activité accompagnée par un kinésithérapeute à même de comprendre les mécanismes de peur et d’évitement. Celui-ci pourra avoir recours à des stratégies ludiques comme le serious game et la réalité virtuelle.
– l’éducation thérapeutique
– une thérapie basée sur les thérapies comportementales et cognitives (TCC) auprès d’un psychologue ou d’un psychiatre
– la pratique de la méditation pleine conscience (mindfulness) encadrée par un professionnel de santé

Pour aller plus loin : https://www.ordremk.fr/actualites/patients/kinesiophobie-quand-la-peur-du-mouvement-freine-la-reeducation/