Suite à des signalements, voire des plaintes de patient(e)s pour agressions sexuelles, il nous semble utile d’aborder ce sujet.
Selon ses compétences le masseur-kinésithérapeute se doit d’informer le patient de l’acte qu’il projette d’effectuer et acquérir son consentement.
Après avoir effectué votre bilan, prenez le temps d’informer le patient sur les techniques que vous allez appliquer.
Pour tout acte au niveau de zones intimes, il est souhaitable d’expliquer son utilité et d’avoir l’accord écrit du patient.
Précisez préalablement la tenue adaptée aux soins prodigués.
N’ayez aucun comportement ou parole déplacé lors du soin, gardez une attitude respectueuse et strictement professionnelle. Il est essentiel de garder à l’esprit que notre acte ne doit pas pouvoir être vécu comme un attouchement ou un viol, tous deux étant condamnables. Le viol par exemple, défini à l’article 222-23 du code pénal, vise « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, menace ou surprise ». Il est puni de quinze ans de réclusion criminelle ainsi que d’une peine Ordinale.
Dès que vous soignez des enfants mineurs, la présence d’un parent ou adulte accompagnant est conseillée pour éviter tout malentendu et erreur d’interprétation d’un geste thérapeutique.
Sur le site du CNO vous trouverez toutes précisions utiles ainsi qu’un exemple de consentement libre et éclairé :
Formulaire de consentement libre et éclairé du patient
Cependant vous pouvez également être victime de harcèlement ou agression sexuelle, n’hésitez pas de vous rapprocher de l’Ordre qui vous conseillera au mieux pour la suite à donner.
M. Alain Lauer